
Ils ont certes d’autres priorités économiques, mais le spatial est parfois un vecteur de développement. Les pays émergents, bien au delà des traditionnels BRICS, commencent à construire leur lanceur, voire même à les lancer par leurs propres moyens !
Toutes les civilisations deviennent spatiales ou s’éteignent
disaient l’astrophysicien Carl Saga.
Renseignement, défense, télécommunications, les retombées sont nombreuses. Alors les concurrents des mastodontes de la Nasa, de l’Esa ou de Roscosmos, se multiplient. La Chine et l’Inde deviennent tour à tour une menace, et un terrain de coopération. Dans le même temps, l’industrie se privatise : Space X est aujourd’hui un acteur majeur dans le spatial.
La succursale d’Elon Musk a le mérite de booster les programmes spatiaux traditionnels. Arianne 6 a du souci à se faire face aux ambitions du géant de l’innovation. En comparaison, L’ISRO, l’agence spatiale indienne, elle, propose des tarifs défiant toutes concurrences, pour une qualité presque équivalente, grâce à une main d’oeuvre peu coûteuse.
En 2017, le monde a lancé 84 charges utiles en orbite. Et le nombre de missions est en évolution constance !
2017 est aussi l’année des premières mises en orbite de satellites pour certains pays comme le Bangladesh, le Ghana, la Mongolie ou l’Angola.
Le Labo se lit aussi sur les réseaux ! Tous les mercredis, à 19h, retrouvez le thread de l’émission :
[#THREAD] #Mangalyaan a été lancée le 5 nov 2013. Première sonde de l’#IRSO, l’orbiteur chargé d’étudier la planète #Mars est indien. La deuxième puissance démographique mondiale investit dans l’#espace, emboîtant ainsi le pas des pays émergents tout de suite sur @Radio_Prun pic.twitter.com/7e1TH4grcO
— Le Labo des savoirs (@Labodessavoirs) 31 janvier 2018
Invités
- Benoit Langlais, directeur de recherche au LPG, le Laboratoire de Planétologie et de Géodynamique de Nantes
- Paul Wohrer, chargé de recherche à la Fondation pour la Recherche Stratégique
Crédits et Musiques
Une émission animée par Vassili Moreau, avec Solenne Lhéritier et Cathy Dogon. Réalisation : Victor Lucas.