
Que se passe-t-il dans la tête d’un schizophrène ? Ses symptômes sont surtout visibles dans la société, et sont mal connus au niveau neurologique. Pourtant, depuis quelques années, la psychiatrie s’aide de l’imagerie cérébrale et des marqueurs biologiques, mais toutes les hypothèses ne sont pas encore prouvées. Aussi bien que les psychiatres n’expliquent pas le succès de certains traitements, comme l’électroconvulsivité.
Si les neurosciences prennent une place exponentielle dans cette discipline médicinale, les psychiatres sont attachés au caractère humain de cette science : il s’agit avant tout de traiter le moral, le mental, des patients, et non de soigner des maladies neurologiques.
Une part de leur métier consiste aussi à déstigmatiser les personnes atteintes de bipolarité et de schizophrénie notamment. Cette dernière pathologie est souvent perçue par l’unique prisme du dédoublement de personnalité. Mais bien d’autres symptômes peuvent permettre de la détecter, et ce dés l’adolescence.
En France, 1% de la population serait diagnostiquée schizophrène. Pour les troubles bipolaires, la prévalence tourne autour de 1 à 2,5 % – en sachant que la reconnaissance de la maladie chez un patient prend 10 ans.
Le Labo se lit aussi sur les réseaux ! Tous les mercredis, à 19h, retrouvez le thread de l’émission sur Twitter :
[THREAD] Il est courant de traiter quelqu’un un peu suspicieux de parano, ou une personne taciturne de bipolaire, mais finalement, que sait-on de ces maladies psychiatriques ? Deux psychiatres du @CHUNantes répondent aux questions du @labodessavoirs à 19h sur @Prun pic.twitter.com/L9XTdkT2Pk
— Le Labo des savoirs (@Labodessavoirs) 28 février 2018
Invité·e·s
- Dr. Anne Sauvaget, psychiatre au CHU de Nantes, spécialiste de la neurostimulation,
- Jean-Marie Vanelle, professeur en psychiatrie au CHU de Nantes.
Crédits et Musiques
Une émission de Marion Tournemine avec WhyDoc et Tom Naïmi. Réalisation : Victor Lucas.